Voici le résumé du malade imaginaire :
*Acte I : L'action se déroule dans un chambre
de la demeure d'Argnan, riche bourgeois qui se croit malade et s'est livré
aveuglément aux médecins. Seul dans sa chambre, il revoit la
mémoire mensuel de son apothicaire, Mrs Fleurant : en
homme pratique et conscient de ses intérêts, il en modofie les
chiffres et les totaux, mais en "malade imaginaire" constate
avec inquiétude qu'il a pris, ce mois-ci, moins de médecines
et de lavement que l'autre. D'un premier mariage, Argan
avait eu deux enfants, Angélique et le petit Louison (huit ans). Angélique
paraît et s'entretien avec Toinette de ses tendres
sentiments pour Cléante; Argnan informe sa fille de son projet de la
marier. Naïvement, Angélique croit qu'il s'agit de
Cléante et accepte avec bonheur; mais il y avait un mal entendu : Agnan
parle en fait d'un médecin, fils de médecin,
Thomas Diafoirus, propre neveu du médecin traitant d'Argnan, Mrs Purgon.
Toinette prend la défense d'Angélique.
Argnan veut un gendre qui soit médecinet, au paroxysme de la colère,
menace sa fille de sa malédiction. Paraît alors
Béline, seconde femme d'Argnan, qui appaise son mari, semble l'entourer
de soins, et lui annonce la venue d'un notaire,
qu 'il a fait chercher pour rédiger son testament. Angélique
et Toinette se sont rétirées; Mrs Bonnefoi, le notaire entre.
C'est un maître frippon, tout dévoué aux intérêts
de Béline, qui n'a épousé Argan que pour en hériter
au plus vite, et qui,
pour cela, voudrait voir Angélique et, plus tard, Louisin dans un couvent.
Argan se livre à ce couple odieux. Mais
Toinette a surpris cette conversation et promet à Angélique
son appui.
*Acte II : Cléante s'intreoduit dans la maison comme envoyé
du maître de musique d'Angélique. Accueilli avec une
surprise mal dissimulée par celle-ci, il est présenté
par Toinette à Argan, qui le convie aimablement au prochain mariage
de sa fille. Mais voici Cléante contrain d'assister à la réception
du prétendant, Thomas Diafoirus, et de son père. Après
les compliments d'usage et l'éloge de Thomas, ridicule et hébété,
par son père, Argan, en l'absence de Béline, pris
Clénate de faire chanter Angélique. Les deux amants, sous le
couvert d'un prétendu "opéra", se disent leur amour
et leur
inquiétude; mais Argan découvre la supercherie, chasse Cléante;
il accueille Béline et, en présence de celle-ci, invite
Angélique à "donner la main" à Thomas. La jeune
fille se défend, Béline l'attaque, Angélique dit nettement
son fait à sa
belle mère, mais est mise en demeure par son père de choisir,
dans les quatres jours, entre Thomas et "un couvent".
Après une petite consultation , les Diafoirus prennet congé,
à l'instant où Béline reparaît et informe Argan
de la pésence
d'un jeune homme chez Angélique. Sur son conseil, Argan interroge Louison,
devine, dans le jeune inconnu, Cléante
lui-même, et renvoi Louison en se lamentant sur son propre état.
Son frère Béralde paraît et, pour le distraire, fait venir
un divertissement.
*Acte III : Passant aux choses sérieuses, Béralde tente
de raisonner son frère sur sa prétendu maladie, de le mettre
en
garde contre les médecins; il èspère ainsi mieux défendre
ensuite le bonheur de sa nièce. Argan ne veut rien entendre,
renvoi pourtant le lavement qu'apportait Mrs Fleurant, et aussitôt s'entend
maudire par Mrs Purgon, qui déchire la
donnation par lui faite en faveur de son neveu Thomas Diafoirus. Béralde
réconforte Argnan, effondré, lorsque s'annonce
un médécin; c'est Toinette, qui, sous un déguisement,
tente de le dégouter de la médecine. Après cette tentative
reste à
détacher Argan de l'influence de Béline. Argan contrefait le
mort, et apprend d'un coup la duplicité et la noirceur de sa
femme, qu'il chasse, l'affection et la tendresse filiale d'Angélique,
en même temps que la noblesse de caractères de
Cléante. Argan consent à l'union des deux jeunes gens et, sur
le conseil de Béralde et de Toinette, accepte de recevoir la
robe et le bonnet de docteur : et c'est la "cérémonie"
finale, en latin macaronique.